Article d'un journaliste de SW à propos d'Abbadon

genesis a écrit:« Il était une fois…
…un homme. Un homme discret, agissant peu et se voulant être sage.
Sage… Il l’était. Trop peut être…
Sa sagesse faisait qu’il développait un certain esprit critique.
Cet homme fut maintes fois critiqué… Mais pourquoi ? Parce qu’il disait la vérité ?
Faux ! Parce qu’il disait sa vérité. Qui peut savoir si ce qu’il disait était vrai ? Seul les coupables le peuvent.
Mais personne ne peut critiquer cet homme. Car personne n’a osé, avant lui, faire ce qu’il a fait.
Ce maître nous a délivré sa dernière dénonciation il y a peu. Dans la taverne des terres argentées, assis sur un tabouret, il nous a conté une histoire de chevaliers, devenus rois, puit par la folie des grandeurs, devenue des pseudo-dieux.
Puit, enchaîne sur les privilèges accordés à divers chevaliers, éleveurs, etc…
L’homme fut châtié pour ces accusations.
Le journal ne prendra pas partie, ce n’est pas sa vocation. Mais il vous demande de ne pas oublier cet homme :
Abaddon »



Voilà tel quel l’article que Genesis, membre de la gazette, à tout d’abord écrit. Mais par la suite, celui-ci n’a pu s’empêcher de rajouter une note. La rédaction accepte de publier celle-ci, mais renie toute responsabilité quand à sa signification.

« J’ignore si cette note sera publié avec mon article. Mais je l’espère. Que puis-je rajouter pour parler de cet illustre conteur ? A vrai dire, rien de plus. Je souhaite juste m’adresser particulièrement à deux groupes d’individus. Le premier, sera ceux que j’appelle les moutons. C’est vous, les lecteurs de ce journal. Réagissez ! Vous aviez devant vos yeux un homme, qui désirait plus que tout vous défendre et surtout, améliorer votre qualité de vie en ces terres. Peu importe l’âge que vous avez. Que vous soyez vieux ou jeunes, éleveurs, tueurs, soigneurs, voleurs, paladins ou autres, vous êtes tous sur le même pied d’égalité. Tous à la même enseigne. Vous subissez ! Comprenez que si cet homme, Abaddon, critiquait assez régulièrement divers aspects de notre société, c’était pour votre bien. Voilà ce que j’ai entendu sortir de la bouche d’un ami récemment, je vous laisse l’interpréter comme vous le souhaitez : « Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut être avant tout soi-même un mouton ».
Le deuxième groupe de personnes visées, sera les « pseudo-dieux », que je vais appeler les « rois ». Vous les rois, qui avez constitué l'équipe rédactionnel de la gazette argentée. Je ne vais pas vous accusez de tout les maux du monde. Non. Je tient déjà à vous féliciter, pour ne pas avoir couper la parole (ou plutôt, de ne pas avoir censuré) à Abaddon. Mais je pense que sa punition est minable. Attention, je ne demande pas qu'il sois ressusciter, cela me semble impossible. Mais je voudrais vous conseiller une chose. Lorsque des gens vous critique, ne le prenez pas mal. Justement, nous tirons des leçons de nos erreurs. Faites de même... Attention, je ne dit pas non plus que les paroles d'Abaddon sont l'exacte vérité. Après tout, je n'en sais rien. Mais il y a toujours une part de vérité, caché dans le mensonge...
Pour conclure, qu'elle vont être les conséquences de ce que je vient de dire... Difficile à dire. Je pense que ma peine maximum, sera la désintégration en millions de particules, tout comme ce fut le cas pour Abaddon. Le minimum, ce sera peut être la perte de certains privilèges... De mon rang de journaliste... Je l'ignore. Mais ce que je sais, c'est que si mon article est censuré, ou bien si je disparaît aux côté d'Abaddon, vous, les rois, vous ferez preuvent d'un mauvais jugement, et qui sais... la révolte éclatera peut être! Je serai peut être, en disparaîssant ou en étant censuré, le fil conducteur permettant de transformer l'immobilisme de ces terres en mouvement révolutionnaire. L'avenir nous le dira. Pour finir, une petite citation qui vient de moi, adapter de celle d'un autre:

Les choix d'un homme, forment ceux des autres."